Concours littéraire Organisé par OCAD en collaboration avec la médiathèque El Fachtalib et la région de Grésivaudan (Isère – Grenoble)
Par Mohamed Bahi
Equipe Marocaine :
- Aicha Aitberri (Inspecteur de l’enseignement secondaire)
- Ouafae Nciri (Inspectrice de l’Enseignement secondaire)
- Mohamed Bahi (Chercheur universitaire)
- Abdelaziz Rahim (Directeur de la médiathèque El Fachtali)
Coordinatrice française :
Céline Bresson
Chargée de mission Culture et Patrimoine
Responsable de la biennale De Nord en Sud
Syndicat Mixte pays du Sud-Grésivaudan
Un Concours littéraire a été menée par OCADD avec la région de Grésivaudan (Isère – Grenoble) en collaboration avec la médiathèque El Fachtali et la délégation de l’éducation et de la formation de Beni-Mellal. Deux contes marocains et deux contes français sont proposés aux élèves des deux régions. Un dialogue s’est instauré entre les organisateurs de l’activité, entre les élèves des deux régions et entre les deux imaginaires à travers les quatre contes. Les élèves de chacune des deux rives ont voté individuellement à bulletin secret pour classer les quatre contes selon leur intérêt. Les élèves de Beni-Mellal ont choisi le conte; L’Amour qu’on porte (Jo HOESTLANDT) les élèves de Grenoble ont choisi Ninu et la Mère des vents (Francette Orsoni).
Le premier conte choisi par les élèves marocains est un conte français, il est suivi de deux contes marocaine La tortue, la mésange et la grenouille ; La fille du porteur d’eau ; Ninu et la mère des vents. Le premier récit (L’amour qu’on porte) est celui d’une famille composée du mari, de son épouse et de leur fils, vivant à la campagne. Le mari travaille loin du village et ne rentre que le dimanche, ils se promènent lui et son fils dans les bois et les villages voisins. . Quand le fils est fatigué et ne peut plus continuer sa marche, le père le porte sur ses épaules. Les années passent, le père a vieilli, le fils travaille loin de chez lui, il ne rentre que le dimanche. Ils sortent tous les deux
pour faire une promenade dans les environs du village. Quand le père est fatigué, le fils le porte sur ses épaules. Quand le fils lui demande s’il n’est pas trop lourd, le fils lui rappelle la phrase que lui disait son père : Ce qu’on porte avec amour n’est jamais trop lourd.
Les deux contes marocains parlent sur un temps humoristique des problèmes des couples. Le dernier conte, Ninu et la mère des vents, est un récit où domine le merveilleux. Une mère ogresse appelée Mère des vents et ses trois enfants, deux garçons et une fille, vivent dans une grotte au sommet d’une montagne. Une mère et son fils ont eu toujours du blé qui provient d’un champ qu’ils possédant. Un jour la mère demande à son fils d’aller voir si le blé est mûr. Arrivé au champ, Ninu constate que le champ a été dévasté. Il se met à pleurer. Un oiseau lui apprend que c’est le fils de la mère des vents qui a saccagé le champ et lui conseille d’aller voir l’ogresse. Celle-ci soupçonne son fils cadet. Ce dernier reconnait son méfait qu’il répare en donnant à Ninu un petit sac et une formule magique qui lui permettent d’avoir toutes les sortes de pain, rien qu’en prononçant cette formule. Une voisine qui s’aperçoit que ses voisins ont toujours du pain sans travailler demande à la mère de l’origine du pain, celle-ci lui révèle secret. Depuis ce jour, le petit sac et la formule ne leur procurent plus de pain. Il retourne chez la mère de vents pour la supplier. Le fils cadet lui apprend qu’il a réparé le champ dévasté. La mère demande à chacun de ses trois enfants (trois vents) de lui donner quelques histoires à partager avec les autres.
Après la lecture des quatre histoires voici le résultat du vote individuel
Prix De Nord En Sud – Beni-Mellal 2011résultat final (sans st just) – 110 lecteurs | ||||||||||||
Titre | Super ! | x2 | Bien | x1 | Moyen | x -1 | Ah, non ! | x-2 | Score | Lectures | Rapport | Classement |
L’amour qu’on porte | 57 | 21 | 21 | 11 | -11 | 21 | -42 | 110 | 0,0 | 1 | ||
La tortue, la mésange et la grenouille | 28 | 9 | 9 | 32 | -32 | 41 | -82 | 110 | 2 | |||
La fille du porteur d’eau | 27 | 52 | 52 | 19 | -19 | 7 | -14 | 110 | 3 | |||
Ninu et la mère des vents | 7 | 35 | 35 | 43 | -43 | 28 | -56 | 113 | 4 | |||
Total | 119 | 0 | 117 | 105 | 97 | -194 | 0 | 443 |
Prix De Nord En Sud – 2011résultat final – 273 lecteur | ||||||||||||
Titre | Super ! | x2 | Bien | x1 | Moyen | x -1 | Ah, non ! | x-2 | Score | Lectures | Rapport | Classement |
N Ninu et la mère des vents | 139 | 278 | 55 | 55 | 41 | -41 | 31 | -62 | 230 | 266 | 0,865 | 1 |
La La fille du porteur d’eau | 90 | 180 | 63 | 63 | 57 | -57 | 55 | -110 | 76 | 265 | 0,287 | 2 |
L’ L’amour qu’on porte | 80 | 160 | 36 | 36 | 73 | -73 | 78 | -156 | -33 | 267 | -0,124 | 3 |
La La tortue, la mésange et la grenouille | 61 | 122 | 62 | 62 | 65 | -65 | 84 | -168 | -49 | 272 | -0,180 | 4 |
Total | 370 | 740 | 216 | 216 | 236 | 236 | 248 | -496 | 224 | 1070 |
Le rapport est défini entre le score et les lecteurs.
Un groupe d’élèves de Safir Lqalam marquées par l’histoire ont brodé l’image de la jaquette du livre et la phrase de la fin : Ce qu’on porte avec amour n’est jamais trop lourd
Ouafae Nciri et Aicha Aitberri :
Le délégué ( Abdellah Yamani ) de l’Education nationale
s’adressant aux élève